Longueuil: 541 hectares de milieux naturels inscrits au Répertoire de la CMM
Le Boisé du Tremblay, à Longueuil [Photo : Ville de Longueuil] |
La Ville de Longueuil a inscrit 541 hectares de ses milieux de conservation actuels au Répertoire métropolitain des initiatives municipales de conservation de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dans le but « d’augmenter le niveau de conservation de ces écosystèmes d’importance ».
Ce répertoire de la CMM est un projet ayant pour but de reconnaître et de comptabiliser « l’ensemble des contributions municipales à la conservation des milieux naturels, afin d’obtenir un portrait plus juste et complet de la situation des aires protégées et conservées dans le Grand Montréal ». Selon la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, l'ajout de ces secteurs protégés au répertoire contribue directement à l'objectif de conservation de la CMM, qui souhaite protéger 30% du territoire du Grand Montréal d'ici 2030.
Ces secteurs, qui sont déjà considérés comme des zones de conservation par la Ville de Longueuil, bénéficieront d'une meilleure protection en étant inscrits au répertoire, selon la mairesse. Ledit répertoire peut d'ailleurs être consulté sous forme de carte interactive, sur le site web de la CMM.
Parmi les secteurs de conservation de Longueuil désormais inscrits au Répertoire de la CMM se trouvent le boisé du Terroir, le boisé Fonrouge, le boisé Du Tremblay, le boisé Rémy-de-Courcelle, la Pointe-du-Marigot, le ruisseau Daigneault, le parc-nature Michel-Chartrand, le parc Marie-Victorin, le parc-nature de la Cité, ainsi que la forêt périurbaine Pacific.
De nouveaux lots seront éventuellement ajoutés à la liste, indique la municipalité.
La semaine dernière, la Ville de Longueuil faisait une autre annonce concernant la protection de milieux naturels sur son territoire, en parallèle avec les objectifs de la CMM ; elle dévoilait son Plan de verdissement 2025-2040, qui vise notamment à planter 125 000 arbres sur l'ensemble de son territoire. La CMM dévoilait au même moment son Plan ARBRE, une opération d'envergure qui devrait lui permettre d'atteindre les objectifs de conservation de son Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) révisé, tels que l'atteinte d'une canopée de 35% sur l'ensemble du territoire métropolitain d'ici 2046.